Petit Papa-Noël...
Le personnage emblématique de ce jour est bien évidemment le Père-Noël, offrant de beaux cadeaux aux petits enfants comme aux plus grands… Cependant, le Père-Noël n’a pas toujours était ce qu’il est, et notre calendrier continu encore à fêter le personnage qu’il était.
Vous le savez sans doute, Saint Nicolas est le prédécesseur du Père-Noël. Né au IIIème siècle, dans le sud de la Turquie, il était réputé pour sa bonté et ses miracles réalisés. Mort en 345 après Jésus Christ, sont histoire continua au travers des siècles. Ce sont les croisées qui récupèrent les reliques de Saint Nicolas, pour les conserver à l’Église de Bari en Italie, puis en Lorraine à Port.
L’histoire veut que Saint Nicolas ressuscita trois enfants durant sa courte vie, et c’est ainsi la raison qui le fit nommer : Protecteur des enfants.
A l’origine du personnage du Père-Noël, sa fête reste encore présente dans notre calendrier, puisqu’elle est célébrée le 6 Décembre de chaque année. Un moment où les enfants reçoivent du pain d’épice, du chocolat, des mandarines et des gâteaux.
Dans l’est de la France, ce saint homme est encore très présent et les rues grouillent d’hommes barbus accompagnés de leurs ânes … et les enfants criants : « Grand Saint Nicolas, moi j’aime bien le chocolat ! »
Le mythe veut que chaque année durant la nuit du 5 au 6 décembre, Saint Nicolas descend du ciel et entre dans les maisons par les cheminées pour distribuer des friandises aux enfants sages. Mais il n’est pas seul. Durant ses visites, il est accompagné de sa version menaçante : le Père Fouettard, chargé de punir les enfants turbulents, au travers de cadeaux peu envieux.
Mais pourquoi sommes-nous passé de Saint Nicolas à Santa-Claus ?
Au XIXe siècle, les hollandais migrants aux Etats-Unis importent la tradition du Saint Nicolas « Sinterclaes ». Qui deviendra par déformation Santa-Claus. C’est en 1823 que fût officiellement posé le mythe, avec la publication dans un journal américain du poème « A visit from St Nicholas », plus connu sous le nom « The Night before Christmas ». L’histoire raconte la venue de Saint-Nicolas, un sympathique lutin dodu et souriant, qui descend du ciel dans un traineau tiré par huit rennes, et distribue des cadeaux aux enfants dans la nuit du 24 au 25 décembre. Dans les décennies suivantes, l'imagerie de Santa-Claus varie au gré des illustrateurs et des nouvelles histoires inventées par les romanciers. En 1885, on précise que l'homme vient non pas du ciel, mais du Pôle Nord, où il dispose d'une usine à jouet. Ces représentations s'imposent peu à peu dans l'inconscient collectif américain, tout comme la distribution des cadeaux le 25 décembre. Notre Père-Noël actuel prend forme en 1931, quand la marque de soda Coca-Cola cherche un moyen de vendre ses boissons en hiver. Elle charge l'illustrateur Haddon Sundblom de trouver une mascotte. Ce dernier s'oriente vers Santa-Claus, et s'inspire de précédentes représentations parues dans la presse du début du siècle, et montrant un vieil homme habillé en rouge et en blanc. Les couleurs de Coca-Cola! Haddon Sundblom accentue dans sa publicité la jovialité et la bonhommie du vieil homme: le Père-Noël moderne est né, et son image s'impose dans tous les Etats-Unis.
En Europe, l’histoire telle que nous la connaissons commence à prendre forme en 1843, mais il faudra attendre la fin de la seconde Guerre mondiale pour que le Père-Noël s’immisce dans les foyers. Notre pays succombe rapidement à l'aura de ce personnage lié à la séduisante «american way of life» et importe des traditions qui lui sont peu ou pas connues: le sapin richement décoré, le papier cadeau, les cartes de vœux, et les cadeaux bien plus onéreux que la traditionnelle orange dévolue aux enfants.
Dans notre croyance, la fête de Noël est également liée à la naissance de Jésus car bien avant sa naissance, les européens avaient pris l’habitude de fêter le passage du solstice d’hiver et donc le retour du printemps. Une habitude qui n’était pas au goût de l’Eglise catholique car trop représentante des fêtes païennes. En 345, le pape décida de fixer la date de naissance de Jésus au 25 décembre, afin de voir disparaitre la fête du solstice d’hiver. Objectif réussi, puisqu’il est peu à peu oublié au profit d’une célébration purement religieuse.